Si vos campagnes Google Shopping ne performent pas comme prévu, ce n’est peut-être pas un problème d’enchères ou de budget.
C’est probablement votre flux produit qui vous freine.
Chez Asight, on voit passer trop de comptes où le feed est bâclé, incomplet, ou totalement automatisé sans logique marketing. Pourtant, c’est l’un des leviers les plus puissants pour améliorer la diffusion, la rentabilité et la conversion sur Shopping.
1. C’est quoi, un flux produit Google Shopping ?
Le flux produit, c’est le fichier qui contient toutes les informations que Google utilise pour afficher vos produits dans ses résultats Shopping.
Il comprend des champs comme :
- le titre du produit,
- sa description,
- son image,
- son prix,
- sa disponibilité,
- et bien d’autres (GTIN, marque, catégorie…).
Ce fichier est envoyé à Google Merchant Center, qui le lit, le valide (ou le refuse), puis le transmet à Google Ads pour activer vos campagnes.
Concrètement, c’est votre flux qui permet à Google de savoir à qui montrer vos produits, quand, et comment.
S’il est mal structuré, incomplet ou trop générique, vos annonces seront mal diffusées, mal placées ou carrément invisibles.
Et contrairement à ce que beaucoup pensent, un bon flux ne s’improvise pas : il demande des règles métier, de la donnée enrichie, une vraie logique marketing… et parfois, des outils spécialisés.
2. Les champs indispensables à bien remplir (et comment les optimiser)
Un flux produit peut contenir des dizaines de champs, mais tous ne sont pas égaux en impact. Certains jouent un rôle direct dans le matching avec les requêtes utilisateurs, d’autres influencent la visibilité, ou tout simplement l’acceptation de vos produits dans Google Merchant Center.
Voici les champs clés à soigner impérativement — avec les bonnes pratiques pour chacun.
Titre (title
)
C’est le champ le plus important. C’est ce que l’utilisateur voit en premier, et c’est là que Google va piocher pour matcher une requête.
- Soyez descriptif et structuré, en incluant les éléments clés : marque, type de produit, référence, modèle, caractéristique principale.
- Placez les mots-clés importants en début de titre. Ex : “Nike Air Max 270 Femme – Baskets running légères”
- Évitez les titres trop courts ou trop généralistes du type “Chaussures de sport” — vous passerez inaperçu.
Description (description
)
C’est le complément du titre. Moins visible pour l’utilisateur, mais très utile pour Google.
- Fournissez une description claire, unique et informative. Pas de copier-coller de vos fiches produit.
- Mettez en avant les bénéfices produit, pas juste les specs techniques.
- Intégrez des variantes de mots-clés naturels, sans forcer.
Catégorie Google (google_product_category
)
Souvent négligée, mais essentielle pour le bon affichage du produit.
- Utilisez la taxonomie officielle de Google, pas vos propres catégories internes.
- Sélectionnez la catégorie la plus spécifique possible (ex : “Chaussures > Chaussures de sport > Chaussures de course”).
Images (image_link
)
Google Shopping, c’est du visuel. Une mauvaise image = un produit ignoré.
- Privilégiez des images claires, professionnelles, en fond blanc.
- Pas de logo, watermark ou texte superposé (non conforme).
- Préférez le format carré ou 4:3, avec bonne définition (800x800 px minimum).
Prix & disponibilité (price
, availability
)
Ces champs doivent toujours refléter la réalité de votre site.
- Mettez à jour les prix et les stocks en temps réel ou plusieurs fois par jour.
- Indiquez une disponibilité claire : “in stock”, “out of stock” ou “preorder”.
- En cas de stock tampon ou de délais, soyez transparent. Google déteste les infos incohérentes entre flux et landing page.
Identifiants produit (gtin
, mpn
, brand
)
Obligatoires pour la plupart des produits, et très importants pour le bon classement.
- Le GTIN (code-barres) est souvent celui qui manque. Récupérez-le via vos fournisseurs ou votre ERP.
- Si pas de GTIN, vous devez fournir un MPN (référence fabricant) et la marque.
- Attention : sans identifiants corrects, Google peut refuser la diffusion de vos produits.
Et si vous n’avez pas de GTIN, MPN ou marque ?
C’est une situation fréquente chez les créateurs, artisans ou marques qui fabriquent leurs propres produits sans passer par des références industrielles. Pas de panique, Google le prévoit. Dans ce cas, vous devez :
- Renseigner le champ
identifier_exists
sur “no” dans votre flux produit, - Laisser les champs
gtin
etmpn
vides, - Et indiquer une marque cohérente (même si c’est la vôtre).
Cette configuration signale à Google que le produit n’est pas censé avoir de code-barres ou de référence fabricant, ce qui évite les refus automatiques dans Merchant Center.
Mais attention : cela implique aussi que vous devez travailler d’autant plus la qualité des autres champs (titre, description, image…) pour compenser l’absence de données produit standardisées.
3. Les erreurs classiques qui plombent les performances
Même avec un bon budget et de bons produits, un flux mal configuré peut suffire à faire dérailler toute votre stratégie Google Shopping. Voici les erreurs les plus fréquentes qu’on retrouve dans les comptes qu’on audite chez Asight — et pourquoi elles coûtent cher.
Des titres trop vagues (ou trop courts)
Le titre est le champ le plus scruté par l’algorithme. Un “T-shirt blanc homme” sans marque, sans coupe, sans matière, ne vous rendra jamais compétitif face à des concurrents qui structurent leurs titres avec précision.
Un bon titre est descriptif, orienté utilisateur, et contient les bons mots-clés. Un titre générique = un produit invisible.
Des descriptions copiées-collées (ou inexistantes)
Trop de boutiques copient/collent la même description sur tous les canaux. Résultat : Google ne voit aucune valeur ajoutée et réduit la diffusion.
Une bonne description doit enrichir le titre, inclure des bénéfices produit, et permettre à Google de mieux comprendre à qui montrer votre annonce.
Une mauvaise catégorisation produit
Google utilise sa propre arborescence de catégories. Si vous mappez mal vos produits (ex. “Mode > Chaussures” au lieu de “Mode > Chaussures > Baskets running femme”), vous apparaissez dans des requêtes moins qualifiées… ou pas du tout.
Et oui, Google pénalise les catégories trop larges ou incohérentes.
Des images qui ne donnent pas envie
Images floues, mal cadrées, trop sombres, avec du texte ou un logo intégré : toutes ces erreurs dégradent le CTR (taux de clics), la conversion… et parfois empêchent carrément la diffusion.
Rappelez-vous que l’image est votre seul argument visuel dans l’environnement Shopping. Elle doit être irréprochable.
Des champs manquants ou mal renseignés
GTIN absent, disponibilité non mise à jour, stock erroné, erreurs de prix… Tout cela peut :
- bloquer la diffusion de certains produits,
- déclencher des alertes ou refus dans Merchant Center,
- ou vous faire perdre en performance dans le système d’enchères.
Google exige des flux propres, complets et synchronisés. C’est non négociable.
Une mise à jour trop lente du stock et des prix
Un produit en rupture affiché comme disponible, ou un prix dans le flux différent de celui sur la page de destination, peut déclencher une suspension du compte.
Votre flux doit être mis à jour plusieurs fois par jour, surtout si vous avez un stock tournant rapide ou des promos régulières.
4. Les optimisations de flux Google Shopping avancées pour faire la différence
Une fois les bases du flux solides, il est possible de passer à l’étape suivante : transformer votre flux produit en véritable levier de performance. C’est là que la majorité des annonceurs sous-performent… et où vous pouvez prendre l’avantage.
Structurer le flux avec un outil spécialisé
Passer par un outil comme Channable, c’est se donner un contrôle total sur son flux.
Chez Asight, on l’utilise pour tous nos clients Google Shopping. Il nous permet de :
- créer des règles métier avancées (ex : enrichir automatiquement les titres ou descriptions),
- filtrer certains produits (par prix, marge, disponibilité…),
- synchroniser plusieurs sources de données (catalogue, stock, promotions),
- adapter dynamiquement les champs selon les plateformes (Google, Meta, TikTok, etc.).
Résultat : un flux toujours à jour, propre, et parfaitement optimisé pour l’objectif business.
Enrichir les titres avec des données marketing
Le simple fait d’ajouter des attributs différenciants (matière, saison, usage, public cible, etc.) peut améliorer le taux de clic de façon significative.
Exemple :
“Robe été femme” → trop vague
“Robe bohème coton bio – manches courtes – Made in France” → + pertinent, + visible, + vendeur
Segmenter le flux selon vos priorités
Tout votre catalogue ne mérite pas forcément la même exposition. Par exemple, avec Channable, on peut créer des sous-flux par :
- niveau de marge,
- performances historiques,
- catégorie stratégique,
- niveau de stock ou de nouveautés.
Cela permet de piloter les campagnes Shopping de façon plus rentable : vous investissez là où ça vaut vraiment le coup.
Automatiser sans perdre en contrôle
Les règles d’automatisation permettent de gagner du temps (et d’éviter les erreurs humaines), mais doivent être bien pensées : suppression automatique des produits en rupture, mise en avant des promos, enrichissement conditionnel des titres, etc.
Chez Asight, on construit ces règles sur mesure, pour qu’elles collent à votre logique commerciale — pas juste à celle de Google.
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