Biais cognitifs : l’ennemi invisible de vos publicités.

Derrière un ciblage bancal ou une créa inefficace, il y a souvent un biais mental invisible. Découvrez comment vos propres raccourcis cognitifs sabotent vos campagnes — et comment en sortir.

Antoine Laborie
Publié le
5/6/2025

Quand une campagne Ads ne marche pas, on blâme souvent l’algorithme.
"Facebook veut que je dépense plus."
"Google m’étouffe, ils poussent les gros budgets."
"Mon audience est trop dure à toucher."

Mais si le vrai problème, ce n’était pas la plateforme… mais vous ?
Plus exactement : votre cerveau.

Entrepreneurs, marketeurs, solo-makers : on est tous sujets à des biais cognitifs.
Et quand on gère seul ses campagnes, sans filet ni avis extérieur, ces biais peuvent saboter les résultats avant même le premier clic.

Ce que sont les biais cognitifs (et pourquoi ils vous coûtent cher en Ads)

Un biais cognitif, c’est un raccourci mental. Une façon pour notre cerveau de simplifier la réalité… quitte à la tordre un peu.
Dans le quotidien, c’est souvent inoffensif.
Mais en publicité, ces biais modifient votre manière de créer vos campagnes : ciblage, budget, visuel, message, choix d'audience.

Résultat ?
Vous n’analysez plus vos performances objectivement.
Vous choisissez des créas qui vous plaisent à vous.
Vous tirez des conclusions hâtives.
Et vous continuez de dépenser dans des campagnes qui auraient pu marcher… si vous aviez vu clair.

Voyons ça concrètement.

1. Le biais de confirmation

Vous pensez avoir “vu juste”. Et vous filtrez tout ce qui contredit votre intuition.

Vous êtes convaincu que votre audience aime les visuels lifestyle.
Vous testez une pub produit en studio. Elle marche mieux.
Mais vous la désactivez quand même — parce que “ça colle pas à votre image”.

Ce biais vous pousse à rejeter les résultats qui contredisent votre idée de départ. Vous cherchez à avoir raison, pas à obtenir de la performance.

Comment y échapper ?
Fixez des règles claires avant de lancer la campagne. Si A > B, on garde A. Même si B “vous parle plus”.

2. Le biais de disponibilité

Vous surévaluez ce qui vous vient facilement en tête.

Vous avez vu 3 créateurs TikTok vanter tel format ou tel hack pub.
Du coup, vous êtes persuadé que tout le monde utilise cette approche.
Et vous basez votre stratégie dessus… sans données.

Ce biais vous pousse à généraliser à partir d’exemples récents, visibles, ou populaires.

Comment y échapper ?
Appuyez vos décisions sur des données internes (vos propres campagnes, vos propres résultats) avant de vous laisser influencer par les tendances.

3. L’effet de halo

Un élément positif vous pousse à surévaluer le reste.

Vous adorez le design de votre créa.
Le logo est beau. La vidéo est bien montée.
Vous êtes persuadé qu’elle performe… alors qu’en réalité, elle coûte 3x plus cher au clic que la plus “moche”.

Ce biais vous fait confondre esthétisme et efficacité. Et vous empêche de voir froidement les chiffres.

Comment y échapper ?
Faites analyser vos campagnes par quelqu’un d’extérieur. Ou regardez les résultats en masquant le visuel, pour évaluer uniquement les performances chiffrées.

4. Le biais d’ancrage

Vous jugez une valeur en fonction de la première info reçue.

Vous avez lancé vos premières pubs avec un CPC à 0,80€.
Aujourd’hui, il est à 1,20€ — et vous paniquez.
Sauf que dans votre marché, la moyenne est à 2,50€.

Ce biais vous enferme dans un cadre de référence fixe. Il vous fait croire que “ça augmente” alors que vous restez en dessous des standards.

Comment y échapper ?
Comparez vos résultats à ceux du marché, pas uniquement à vos anciennes campagnes. Et faites évoluer vos objectifs avec votre contexte réel.

5. Le biais d’optimisme

Vous surestimez les chances de réussite… parce que vous y croyez fort.

Vous êtes persuadé que votre campagne va cartonner.
Du coup, vous ignorez les premiers signaux d’échec.
Vous continuez à investir, à booster, à réinjecter du budget… en espérant que “ça va prendre”.

Ce biais vous fait confondre intuition et données. Et ça peut coûter cher.

Comment y échapper ?
Fixez-vous un “point de sortie” à l’avance. Ex. : si au bout de 72h la campagne n’atteint pas X, vous stoppez. Pas d’émotion, juste une règle.

Ce que vous pouvez faire dès maintenant

  1. Mettre en place des garde-fous rationnels : seuils, objectifs, critères fixes.
  2. Tenir un journal de campagne, où vous notez vos hypothèses avant lancement (et où vous revenez dessus après).
  3. Demander un avis extérieur : ami, freelance, ou… une agence spécialisée.

Ce que font les pros (et que vous pouvez faire aussi)

Chez Asight, on analyse les campagnes en éliminant les biais.
Pas parce qu’on est “plus objectifs” que vous, mais parce qu’on a du recul, des benchmarks, des datas, et qu’on sait quand mettre l’ego de côté pour laisser parler les chiffres.

Et souvent, ça suffit à transformer une campagne qui “marche pas”… en campagne qui marche mieux que prévu.

Vous voulez un regard extérieur sur vos pubs ?
Contactez-nous. On fera le tri entre ce que vous croyez… et ce qui fonctionne vraiment.

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